La Ville de Beaune et les Hospices Civils de Beaune présentent du 4 décembre 2021 au 31 mars 2022 l'exposition-évènement : "Le Bon, le Téméraire et le Chancelier - Quand flamboyait la Toison d'Or".

L'exposition, présentée dans 3 lieux emblématiques de Beaune - Les Hospices de Beaune (musée de l'Hôtel-Dieu), l'Hôtel des Ducs de Bourgogne (musée du Vin) et la Porte Marie de Bourgogne (musée des Beaux-Arts) - met en lumière trois personnages de l'Histoire de la Bourgogne médiévale en réunissant, de manière inédite, des chefs-d'œuvre venant de toute l'Europe.

LA BOURGOGNE DU XIVème AU XVème SIECLE, UN FOYER ARTISTIQUE SANS ÉGAL

Digne héritière de l’exposition « Marie. L’Héritage de Bourgogne » présentée en 2000, l’exposition Le Bon, Le Téméraire et le Chancelier - Quand flamboyait le Toison d’Or met à l’honneur les grandes épopées de la Bourgogne médiévale, en portant un nouveau regard sur l’histoire et l’art bourguigno-flamand des XIVème et XVème siècles, à travers trois personnages emblématiques : les ducs Philippe le Bon et Charles le Téméraire ainsi que leur chancelier, Nicolas Rolin, fondateur des Hospices de Beaune avec son épouse Guigone de Salins. Trois personnages réunis, de manière inédite, autour de nombreux chefs-d’oeuvre en provenance de collections publiques et privées d’Europe de renom.

La scénographie de l’exposition, proposée par le commissaire Philippe George, mêle tous les domaines de l’art (peinture, sculpture, orfèvrerie, tapisserie, mobilier, livres, manuscrits et archives) afin de dévoiler le savoir-faire des artistes et artisans au service de la Toison d’Or et du « grand-duché d’Occident », autour d’un parcours organisé en trois lieux emblématiques : les Hospices de Beaune, l’Hôtel des Ducs de Bourgogne et la Porte Marie de Bourgogne.

Exposition

 

UNE EXPOSITION SUR TROIS SITES

  • HÔTEL-DIEU DE BEAUNE - HOSPICES CIVILS DE BEAUNE

L’Hôtel-Dieu, véritable palais pour les pauvres construit par Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, est le lieu dédié au chancelier Rolin autour d’un parcours à la mesure de cette personnalité politique hors du commun d’une des cours princières les plus fastueuses d’Europe.

Ainsi, la Salle des Pôvres retrouve son aménagement du XVème siècle par les pièces exposées et celles suggérées. Le dialogue est 

rétabli entre le polyptyque, évoqué à sa place d’origine sur l’autel, et le Piteux, le Christ de piété descendu de sa console et visible de près. On y découvre la place centrale de l’art dans le rayonnement de la cour de Bourgogne et comment celle-ci devint un foyer artistique sans égal.

Dans le saint des saints, la Salle du polyptyque, le thème de la Trinité, dont le succès est en plein essor en ce XVème siècle, est illustré par des manuscrits faits pour Philippe le Bon ou pour les Rolin (Turin, Roubaix, Valenciennes…), des sculptures (Lille et collections privées), un ornement liturgique (Berne, Musée National), et surtout la célèbre peinture de Van der Weyden du Musée de Louvain.

Dans la Salle Saint-Louis, beaucoup de documents d’archives inédits reconstituent la carrière du chancelier Rolin et son rôle politique majeur auprès du Grand Duc Philippe le Bon, qui fit rayonner la Bourgogne à travers l’Europe entière. La broderie, pratique omniprésente dans la vie des femmes et des hommes du Moyen Âge, est quant à elle aussi mise en valeur. Les broderies de soie, d’or et d’argent décoraient les habits de cour, les parures aristocratiques, le mobilier des demeures royales et princières. Elles enrichissaient également les ornements liturgiques, vêtements ecclésiastiques, antependia, tentures de choeur, « chapelles ». A la fin du parcours de visite, plusieurs Vierges de Pitié ou Pietà, restaurées pour l’occasion, sont exposées. Philippe Le Bon était « fort devot à Notre Dame » et à la « religion du prince » auxquelles il rendit de nombreux hommages. Comme son maître, Nicolas Rolin était aussi porté par la dévotion mariale, lui qui fonda à Autun la collégiale Notre-Dame-du-Châtel, où il élut sépulture qui commanda sans doute la belle Vierge de Bulliot (attribuée à Claus de Werve).

 

  • PORTE MARIE DE BOURGOGNE

Porte Marie de Bourgogne, le parcours nous plonge dans le prestigieux Ordre de la Toison d’Or. Dans la tradition des grands ordres militaires pour la reconquête de la Terre Sainte, l’Ordre de la Toison d’Or fut créé le 10 janvier 1430 à Bruges par Philippe le Bon pour « l’exaltacion de la foy et de saincte Eglise et excitacion de vertus et bonnes meurs ». Le Duc de Bourgogne entend s’attacher les services de vingt-quatre chevaliers parmi l’aristocratie de ses États. L’Ordre met en valeur la vertu de l’honneur, composante essentielle de l’idéal chevaleresque.

  • HÔTEL DES DUCS

À l’Hôtel des Ducs, l’exposition est consacrée au destin de Charles le Téméraire. À travers un ensemble d’objets évoquant les campagnes militaires (armes, armures, etc.), on découvre la volonté constante du Prince de se doter d’une armée conséquente et efficace. La Toison d’Or flamboyant sur la passe-garde de son armure noire, il est dans la boue des camps, des charniers des défaites, il est celui qui va affronter la tourmente.

 

INFOS PRATIQUES :

👉 Exposition : Le Bon, le Téméraire et le Chancelier - Quand flamboyait la Toison d'Or

Billet unique pour les 3 sites de l’exposition

📍 Hospices de Beaune, rue de l'Hôtel-Dieu
📍 Hôtel des Ducs de Bourgogne, 24, rue Paradis
📍 Musée des Beaux-Arts, Porte Marie de Bourgogne
📅 Du 4 décembre 2021 au 31 mars 2022

Un catalogue accompagne l’exposition afin d’en développer le propos et de conserver un témoignage de sa présentation. Cet ouvrage de 250 pages réunit une quarantaine de spécialistes français et internationaux de l’art et de l’histoire des états bourguignons.

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